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Lors d’un vote au congrès, mercredi soir, le Président américain Donald Trump a été mis en accusation. Deux faits avancés pour consolider les accusation qui ont été projetées à son encontre :”abus de pouvoir et entrave à la bonne marche du Congrès.”
La Chambre des représentants, dominée et influencée par les démocrates, s’est prononcée en faveur de la mise en accusation, sur 230 voix démocrates contre 197 pour le Républicain.
Le 45ème Président des Etats-Unis d’Amérique, qui entend se porter une deuxième fois à la candidature en novembre 2020, est également accusé d’entrave à la bonne marche du Congrès, en vertu de son refus de participer à l’enquête concernant la procédure de destitution qui le vise.
Il sera attribué définitivement au Sénat de juger Donald Trump en janvier prochain. Les Républicains qui contrôlent la chambre haute, ont la ferme garantie d’acquitter leur président ou tout bonnement lui aider à s’en sortir purement et simplement.
À noter que, cette décision est prise au moment où Donald Trump était à la tribune d’un meeting de campagne à Battle Creek, dans le Michigan, à environ 1.000 km de Washington. Le milliardaire a immédiatement réagi, accusant la “gauche radicale d’être rongée par l’ENVI et la HAINE”
Pour le président américain, ”cette destitution est partisane, sans aucun fondement et contraire à ce que dit la loi. C’est aussi une démarche suicidaire pour le camp des démocrates”. ”Par leurs actions dépravées d’aujourd’hui, les démocrates de la Chambre de Nancy Pelosi se sont recouverts de honte et c’est vraiment une disgrace qui jouera pas en leur faveur» a poursuivi Donald Trump.
“C’est tragique, mais les actes irresponsables du Président ont fortement contribué sa mise en accusation nécessaire”, a commenté Nancy Pelosi, la chef des démocrates au Congrès. Par ailleurs les démocrates accusent le président américain d’avoir fait pression sur l’Ukraine pour diffamer son rival politique, le candidat démocrate à la présidence Joe Biden.
À rappeler, seuls deux autres présidents, Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton en 1998 ont subi une mise en accusation.
Le Républicain Richard Nixon, empêtré dans le scandale du Watergate, avait préféré démissionner lui-même en 1974 au lieu d’être destitué.
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