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Assassinats et Manipulation de l’Opinion.
Son corps a été profané, abandonné dans la rue après son assassinat; les chiens errants avaient reniflé l’odeur du sang et perçu le bourdonnement des mouches de la mort.
Les Assassins avaient invité la population à se faire justice même si le corps gisait sans vie dans la poussière.
Crachats, coups de pieds, injures, lapidation…C’était le sort réservé à Jean-Jacques Dessalines.
Le petit reste a été ramassé par une femme jugée folle; elle a entassé les morceaux dans un sac pour ensuite les enterrer.
(“Il fallait être folle ou fou pour poser pareil geste face aux résultats retentissants de la Manipulation”…)
Dans l’opinion, la campagne de dénigrement, de Salissage, avait fait son chemin.
On a banni le nom de Dessalines pour 40 ans.
Cincinatus Leconte, avant de l’assassiner, les Assassins avaient aussi préparé et manipuler l’opinion; ils ont mis le feu à Port-au-Prince et accusé Leconte d’en être le commanditaire et l’auteur intellectuel.
Avant chaque assassinat physique, les Assassins avaient déjà exécuté leurs victimes dans l’opinion.
Voilà pourquoi Dessalines avait été présenté comme un sanguinaire, un criminel.
L’une des déclarations de l’époque avait fait le tour de la capitale et du Pays: Il méritait son sort c’était un assassin.
Voilà ce qu’on vendait dans l’Opinion pour faire accepter l’inacceptable, le crime, la barbarie…
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