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Bocchit EDMOND plaide pour un renforcement des forces armées d’Haiti et de la Police Nationale d’Haiti.

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Bocchit EDMOND plaide pour un renforcement des forces armées d’Haiti et de la Police Nationale d’Haiti.

L’Ambassadeur d’Haiti aux États Unis d’Amérique a reçu l’Assistant du Secrétaire américain à La Défense, Mr.Daniel P Erikson. Lors de cette rencontre à l’Ambassade d’Haïti à  washington  ce jeudi 7 Octobre, les deux officiels ont révisé la situation de sécurité en Haïti et les différentes approches stratégiques visant à juguler cette crise sécuritaire paralysant la capitale haïtienne et fragilisant tout le territoire.

Bocchit EDMOND a plaidé pour un renforcement des deux forces haïtiennes à savoir les forces armées d’Haiti et la Police Nationale d’Haiti. Il a surtout mis l’accent sur beaucoup de tâches de sécurité n’étant pas de la compétence de la PNH , mais plutôt des forces armées comme la surveillance et la protection des frontières. Rappelons que le Département américain de La Défense a déjà activé un programme de soutien aux Gardes Côtes haïtiennes consistant en entraînement et fournissement d’équipements techniques. Soulignons qu’une délégation d’experts en sécurité séjourne actuellement en Haïti dans le cadre d’une assistance technique à la PNH.L’ambassade des États-Unis en Haïti a annoncé sur la plateforme Twitter qu’une équipe d’experts du Bureau des affaires internationales des stupéfiants et de l’application des lois (INL, Bureau of International Narcotics and Law Enforcement Affairs) évaluera les unités clés de la Police Nationale d’Haïti, pour identifier les besoins de la PNH, afin de renforcer sa capacité à lutter efficacement contre les gangs. L’institution précise que “leur mission appuie le support du gouvernement américain au développement
de la PNH pour protéger les Haïtiens de la violence des gangs et des troubles civils“.

À sa première constitution Les armées D’Haïti comprenait environ 8 000 hommes et ne comportait pas de femmes militaires.

Avant sa dissolution en 1994, Les Forces armées d’Haïti comptait plus de 25 milles soldats. 23 000 militaires avaient été
intégrés dans la police intérimaire à la fin 1994, et 1 500 autres l’ont été en avril 1995.
Ironie du sort, les bâtiments du quartier général de l’armée ont été transférés au ministère de la Condition féminine. Au début de l’année 1996, la police intérimaire a été dissoute, et 1 400 agents de cette police ont rejoint la création de la Police nationale d’Haïti (PNH). Une institution civile autonome relevant de l’autorité d’un directeur général.

La PNH a pour rôle d’assurer la sécurité intérieure. Elle comprend aussi les services pénitentiaires, les pompiers, les secours d’urgence, la sécurité aéroportuaire, la sécurité portuaire et les garde-côtes. Le ministère de la Justice et de la Sécurité publique, par l’intermédiaire de son ministre et du secrétaire d’État à la Sécurité publique, supervise la PNH. Le Conseil supérieur de la Police nationale, dont la présidence est assurée par le Premier ministre, fournit les orientations stratégiques à la PNH. Sont également membres du Conseil supérieur le directeur général de la PNH, l’inspecteur général en chef de la PNH, le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Justice. Les autorités civiles ont, dans l’ensemble, exercé un contrôle efficace sur les forces de sécurité. Les autres anciens agents de police et ex-militaires se sont reconvertis dans d’autres professions, notamment comme agents de sécurité dans des
agences privées. Certains n’ont néanmoins pas accepté la dissolution de l’armée et ont formé des réseaux clandestins armés, plus ou moins liés au banditisme.

En novembre 2011, le président Martelly, nouvellement élu, a annoncé la création d’une commission pour préparer la création d’une armée, en vertu des dispositions de la
Constitution de 1987 qui prévoient une armée nationale. Les bailleurs de
fonds internationaux, d’où les États-Unis qui finançaient les deux tiers du budget de l’Etat étaient défavorables à cette création qui engendrerait d’importantes dépenses d’autant qu’ils finançaient déjà une force militaire internationale de 12 000 soldats sous l’égide des Nations unies , dont la MINUSTAH. Une mission qui n’a pas laisser de résultats durables en matière de sécurité, car au lendemain de leur départ, les répercussions des gangs armés n’ont pas tardé à se faire sentir. La remobilisation effective de l’institution militaire haïtienne a finalement eu lieu le Samedi 18 Novembre 2017 par le président Jovenel Moïse. Depuis sa refondation, une diminution de la contrebande à la frontière n’a pas été annoncée, aucun rapport de leur activité sur le terrain n’a été publiée, les statistiques sur leur coup de filet, les pirates repérés n’ont pas été mise à la disposition de la presse. Le peuple est en droit de se questionner sur les moyens mises à la disposition de l’armée, et de leur efficacité dans leur mission. À leur où l’insécurité s’intensifie aisément , un appui international des forces armées de la république d’Haïti est plus que souhaitable.

 

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Le louverture est un media fondé en 2018 par Pierre Louis Elie, présent sur internet. Son nom est inspiré de Toussaint Louverture, l'une des Grandes figures des mouvements anticolonialistes, abolitionniste et d'émancipation des noirs.

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