La sécurité, les élections, le dialogue” le discours de Ariel Henry ne change pas.

“La sécurité, les élections, le dialogue” le discours de Ariel Henry ne change pas.

Lors de la cérémonie organisée en hommage au président Jovenel MOISE. En présence de la presse, des membres du gouvernement,  et d’autres invités triés sur le volet, le Premier ministre Ariel Henry a présenté un éloge au défunt au Musée du Panthéon National le  7 juillet dernier. Un renouvellement  de son engagement dans son discours montre clairement que ses propos sur son dévouement à poursuivre sa mission à la tête du pays n’ont nullement été troqué.

Le 20 juillet prochain annoncera jour pour jour une année accomplie du premier ministre à son poste. Est-ce qu’il a pu lier la parole aux actes ? “Je prends avec humilité, la responsabilité de vous dire que j’entends assumer jusqu’au bout, avec détermination et patriotisme, la mission qui m’a été confiée : rétablir la sécurité et la paix indispensables pour l’organisation des élections et contribuer à une entente nationale, ce qui nous permettra de repartir sur de nouvelles bases”. Dixit Ariel Henry. 

De la sécurité: Ses nombreux appels d’aides auprès de la communauté internationale  pour renforcer la capacité matérielle et technique de la police commencent à payer. Les États-Unis ont annoncé une aide supplémentaire de 48 millions de dollars en matière de sécurité par le biais du Bureau of International Narcotics and Law Enforcement du Département d’État. L’annonce en a été faite le vendredi 8 juillet, dans un tweet, a comparé d’une vidéo de Wendy R Sherman, secrétaire d’État adjoint.

Le Canada a également versé une contribution supplémentaire de 5 millions de dollars et l’Union européenne a versé 3,8 millions de dollars. L’argent ira à un «fond commun» mis en place par l’ONU pour aider la police nationale d’Haïti. L’ONU demande 28 millions de dollars. Les États-Unis ont déclaré que leur aide à la sécurité viendra compléter le nouveau fonds de l’ONU.

Lors d’une autre réunion de haut niveau lundi au Suriname, Albert Ramdin, l’actuel ministre des Affaires étrangères du dudit pays et ancien secrétaire général adjoint de l’Organisation des États américains, en présence des représentants de 17 gouvernements étrangers et plusieurs donateurs internationaux, M.Nichols  Brian, sous-secrétaire d’État  américain a soulevé une motion sur la question de sécurité en Haïti, par la même occasion il a déclaré  que la police nationale haïtienne est en mesure de mener des opérations contre les gangs, de les déloger et d’assurer la sécurité dans des zones du pays.  Cependant, ils n’ont toujours pas la capacité de tenir ces zones pendant une période prolongée. De ce fait  ils auront besoin de plus de personnel, de main-d’œuvre.  M. Nichols a souligné que le nouveau financement des États-Unis soutiendra la formation spécialisée des unités SWAT de la Police Nationale d’Haïti, contribuera à améliorer la sécurité dans les tribunaux haïtiens et financera la prévention de la violence dans les communautés.  Il a noté que les États-Unis ont actuellement un conseiller de police et des formateurs à Port-au-Prince pour commencer bientôt à former une nouvelle unité SWAT dans les opérations anti-gang.

La Police Nationale d’Haïti et le Gouvernement ont tous deux déclaré qu’ils rencontraient des difficultés pour acquérir des armes et des munitions pour combattre les gangs armés de fusils d’assaut fabriqués illégalement aux États-Unis. Le mois dernier, la République dominicaine, a demandé au conseil d’envoyer des troupes. Mercredi, le Conseil de sécurité de l’ONU devrait voter sur l’avenir de sa mission politique spéciale en Haïti.

Du Dialogue et des élections: Tout le peuple haïtien et aussi toute communauté  l’internationnale s’attendent à ce que Haïti se rendent aux urnes, mais a noté qu’en Haïti, les préparatifs techniques nécessaires pour organiser une élection prennent historiquement environ six mois après l’installation d’un organe électoral de neuf membres.  Le PM Ariel Henry n’en a pas encore nommé et n’a pas réussi à obtenir un consensus parmi les membres de la société civile, en particulier le Groupe Montana ,pour le faire. Le mois dernier, Helen La Lime a déclaré au Conseil de sécurité de l’ONU qu’il est hautement improbable que des élections” aient lieu cette année.  Elle a souligné le manque de résultats des multiples initiatives et propositions pour amener les Haïtiens à parvenir à un consensus, ce qui a abouti à une impasse politique.

 Le sous-secrétaire D’État americain Nichols Brian a réitéré l’appel des États-Unis au dialogue politique entre les acteurs politiques et de la société civile d’Haïti, et a déclaré que le rôle du gouvernement intérimaire d’Henry est de “préparer le plus rapidement possible les conditions des élections et d’améliorer la sécurité“.

Le premier ministre Ariel Henry est à pied d’oeuvre sans relache pour améliorer la capacité des forces de l’ordre du pays, mais pour les élections et le dialogue le combat est partagé. Tant que les differents acteurs socio-politiques ne trouvent pas un consensus cette quête du chef de gouvernement sera une fiction théorique

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