Crise du carburant: Entre-temps, des gens meurent et le commerce aussi
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Crise du carburant: Entre-temps, des gens meurent et le commerce aussi.
Dimanche dernier, trois personnes, Christelle Delva, 17 ans, et deux journalistes, Frantzsen Charles et Tayson Latigue ont été abattues à Cité Soleil. Lundi dans un tweet, le Premier ministre Dr. Ariel Henrya condamné ce acte en déclarant être “profondément choqué par la nouvelle du meurtre des deux journalistes dans l’exercice de leur profession“. Nous condamnons fermement cet acte barbare, tout en adressant nos pensées les plus sincères aux familles des victimes et à leurs collègues », a-t-il déclaré.
Aujourd’hui, nous sommes le jeudi 15 Septembre, des hommes armés ont abattu quatre résidents dans un quartier de Maïs Gâté, à Delmas. Selon les gens de la zone, les victimes se nomment Ti Ponyèt , Mayè, Kerby et Makenson. Hier mercredi 14 Septembre, environ 3 morts, et de nombreux blessés dans la ville des Cayes.
Mardi, il y a eu une autre mauvaise nouvelle. Une responsable de compte chez Digicel, Marie Lydie Duvivier, a été tuée dans sa voiture à Torcel, à la périphérie de la capitale, alors qu’elle se rendait à l’ambassade des États-Unis pour un rendez-vous de visa. Elle a été prise en embuscade et on a tiré sur son véhicule après qu’elle ait fait demi-tour, a expliqué un des ses collègues.
Du côté de la PNH.
Trois officiers de la Police nationale d’Haïti ont également été tués, apparemment par des membres du gang TiMakak à Laboule. Les tueries ont été filmées par le gang, qui a également emporté les corps des officiers et plusieurs armes. Le bureau de l’inspecteur général de la police a ouvert une enquête sur ces meurtres.
À propos des voyageurs.
American Airlines, qui avait déjà réduit son service vers Haïti à un seul vol quotidien, a annulé son vol de mardi matin, car les fermetures des routes rendaient la tâche difficile aux voyageurs. L’ambassadeur de France en Haïti, M. Fabrice Mauriès, soucieux du bien-être des personnes devant se rendre à son local situé le long du Champ de Mars, non loin du centre-ville, a annoncé qu’il fermait les portes de l’institution jusqu’à nouvel ordre. “L’ambassade recommande : Limitez vos déplacements au strict nécessaire ; soyez très prudent lorsque vous voyagez; fournir un stock de produits de première nécessité à domicile“, a tweeté Mauriès.
En prenant la décision d’annuler son vol de 10 h 15 vers Port-au-Prince mardi, American Airlines a déclaré qu’elle l’avait fait parce que les fermetures de routes dans tout Port-au-Prince ont un impact sur la capacité des clients et des membres de l’équipe à arriver à l’aéroport. “Nous avons annulé le service entre l’aéroport international de Miami [MIA] et l’aéroport international Toussaint Louverture, a déclaré la porte-parole d’American Airlines, Laura Masvidal. “Nous surveillerons de près la situation et apporterons des ajustements supplémentaires à nos opérations si nécessaire.
Par contre L’équipe de communication de JetBlue a déclaré que leurs vols au départ de Fort Lauderdale et de New York fonctionnaient toujours.
À Pétion-ville, les habitants se sont confinés chez eux ou contraints de circuler à pied alors que des pneus en feu, des tôles d’aluminium et d’autres barrières de fortune entravaient la circulation. Toutes les entrées de la zone étaient bloquées aux véhicules et toutes les activités économiques étaient à l’arrêt. Même les motos n’étaient pas autorisées à circuler. Dans l’après-midi de mercredi, les manifestations avaient commencé à devenir violentes alors que des manifestants tentaient d’envahir la cour de l’hôtel Royal Oasis à Pétion-Ville. Des manifestations se sont également déroulées dans la ville méridionale des Cayes, tandis que des centaines de bus publics, connus sous le nom de tap taps, ont bloqué la route à Mirebalais dans le Plateau central.
La paralysie, associée à la détermination continue des gangs violents à attiser le chaos, a aggravé les craintes quant à ce à quoi ressembleront les jours à venir. Pendant ce temps, les ennemis politiques ont cherché à capitaliser en accusant le gouvernement d’être responsable de la calamité et en attisant la colère dans les rues.
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