Édito| Opposants: La Technique du kidnapping et du marchandage.

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Édito|Opposants: La Technique du kidnapping et du marchandage.

Les Échos étaient Singuliers, dépendamment de Qui provenait les sons ou les paroles…

Quand un membre influent d’un accord pour la prise du pouvoir était une ancienne présidente d’un comité de levée de fonds au profit d’une institution ou d’un média, difficile de ne pas faire allégeance et de se ranger dans la mouvance pour défendre les idées et les intérêts de ce groupe politique qui ne jurait que par une nouvelle transition.

Les partisans de cet accord diabolisent tous ceux qui refusent de se plier à leurs volontés, ils se considèrent comme les donneurs de leçons et le centre du monde. Mais en vérifiant bien le curriculum, le passé de ces gens, on se rendait compte que les escrocs, les voleurs n’avaient pas froid aux yeux.

Ils oubliaient que les archives existaient, qu’ils avaient laissé des traces partout…à la banque, au palais, dans les ministères.

À chaque sortie publique, certains Bandits crachaient des vérités sur des Citoyens présentés comme irréprochables, mais l’opinion était préparée en vue de pardonner les exactions de Madame, Monsieur les Gens de bien.

Ils volaient, ils tuaient, ils violaient, ils empoisonnaient , ils mentaient, ils faisaient semblant de dénoncer, ils détruisaient, ils kidnappaient, ils conspiraient; ils avaient traversé le temps, les régimes; ils avaient survécu aux pires catastrophes naturelles; aujourd’hui ils sont encore là, les mêmes hommes/femmes depuis plus de trente (30ans). Membres de la société civile, du secteur privé des affaires, du secteur socio-professionnel, de la Presse, de la Politique, du secteur religieux toutes croyances confondues…

Les mêmes Pourritures , les mêmes Pourris, les mêmes Mafieux….

Qu’ils détenaient les Biens de l’État, qu’ils avaient contribué à l’affaiblissement des institutions, à la banqueroute du système bancaire, à la déroute du Pays, ils bénéficiaient de la complicité des Gangs des secteurs dit Vitaux pour être toujours au devant de la scène.

Ils exigeaient beaucoup des autres sans s’efforcer d’être irréprochables et sans fautes.

À travers cet Éditorial on aurait pu demander à Madame de restituer à l’État les Biens kidnappés dans la cour de son compagnon de lit, ou encore à cet menteur sulfureux de rendre des comptes sur les sommes détournées à la banque centrale, une partie de cet argent avait servi à financer un livre sans grande importance pour le public écrit par une de ses concubines, là vente signature avait eu lieu un samedi dans un restaurant à Pétion-Ville, les archives étaient disponibles, ou encore cet donneur de leçon qui exploitait ses employées dans son entreprise…Ce n’était que quelques cas parmi tant d’autres.

Rien n’avait changé, ils critiquaient, exigeaient le départ, conspuaient leurs adversaires, mais sans apporter de solutions nouvelles. Le Premier Ministre doit partir. Après on verra !

Et pour y parvenir, même le soutien des bandits notoires était accepté.

L’épisode Guy Philippe et  ses rebelles n’était pas si loin, c’était en 2003-2004.

La rédaction

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