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Éditorial: Les ambitions de Pablo Escobar

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Les ambitions de Pablo Escobar

Qui finance cette révolution annoncée? Avec quel argent se procure-t-on les armes, les munitions , engage-t-on les mercenaires qui se préparent à piller, massacrer, déstabiliser pour satisfaire l’ego démesuré d’un fanfaron toxique?

Quand l’arrogance de l’argent sale parle de révolution, veut remplacer la morale et les valeurs républicaines, il n’y a que les Élites responsables qui doivent s’ériger en bouclier afin de stopper la marche de la dérive, l’invasion de la démesure et de la bêtise aveugle.

Le cas d’Haïti n’est pas unique, c’est à dire la tentation du monde du crime, du vol, du vice, en vue de se hisser au pouvoir pour légaliser les activités illicites.

Medellín, la deuxième plus grande ville de Colombie, gangrenée par les gangs criminels sous la férule de Pablo Escobar le richissime baron de la drogue, roi de la pègre locale a vécu aussi un assaut démoniaque avec la violence, les attentats par les voitures piégées et les fusillades. Cet homme présenté comme le baron de la drogue le plus célèbre et le plus meurtrier de l’histoire, est placé dans la galerie des plus grands psychopathes de notre ère. À titre d’exemple, en 1991, 6349 personnes ont été assassinées rien qu’à Medellin, par le cartel d’Escobar.

Il révolutionna le commerce de la drogue en utilisant sa flotte d’avions pour transporter de la cocaïne d’Amérique du Sud aux Etats-Unis. L’influence de Pablo Escobar lui facilita un siège au Congrès de Colombie, tiens tiens quelle similitude avec Haïti. Et, lors du conflit avec les USA, il a proposé de payer la dette colombienne, qui s’élevait à plus de 20 milliards de dollars pour éviter l’extradition vers les Etats-unis.

Une proposition royale faite au gouvernement d’alors et aux Élites. Imaginez un pays sans dette extérieure, qui peut décider de son destin sans recevoir de diktats, mais gouverné, dirigé par un criminel, un dealer de drogue.

La réponse de l’intelligentsia Colombienne était sans équivoque, non le pays ne cédera pas au marchandage la couche saine de la nation ne vendra pas son âme aux bandits, aux criminels.
C’est à partir de cette décision citoyenne que la traque contre Pablo Escobar s’est intensifiée jusqu’à sa mort.

Aucune société construite sur le crime, le vol, l’immoralité n’a jamais progressé; les faits de l’histoire sont là pour nous le rappeler.

Où sont les Élites Haïtiennes face à l’offre qui nous défie aujourd’hui?
Comme en Colombie, nous devons choisir entre l’argent sale, l’argent du crime et la responsabilité citoyenne.

Quand il s’agit de pouvoir, personne ne veut prendre position pour ne pas rater des opportunités; le balbutiement de la société civile, muette face à ce qui se dessine pourtant clairement sous nos yeux doit nous interpeller et comme une piqûre de rappel, nous sortir de notre torpeur, sinon de notre âme de prostitués qui se vendent au plus offrants, qu’importe son pedigree.

On ne remplace pas la frustration par l’horreur.

Sinon Pablo Escobar dealer de drogue serait président de la Colombie, comme dans notre lâcheté, notre gloutonnerie, notre âme de mercenaires sans foi, loi, patrie nous sommes prêts à encenser la racaille, la pègre, les dealers, les repris de justice, bref tout le contraire de l’éthique, de la morale, du progrès, du développement durable.

Comment une république d’hommes et de femmes, héritiers, héritières de rois, de reines peut-elle sombrer aussi bas jusqu’à se laisser tenter par l’idée affreuse de se laisser diriger par des voyous, des parias?

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