Les étrangers pensent que les haïtiens sont bêtes et méchants

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Les étrangers pensent que les haïtiens sont bêtes et méchants

Malgré la propagande énorme, portée par des médias rémunérés, qui mise sur la décrédibilisation, le dénigrement, forcer le Conseil des ministres à signer n’importe quel document, même s’il est manifestement illégal, les appels au meurtre, le Conseil Présidentiel devra bien se plier aux prescrits de la Constitution et des lois haïtiennes.

Le mensonge, principalement véhiculé par Montana et EDE ces deux dernières années, serait que les ministres du Gouvernement sont incompétents. Jouman pa kon n bèl, on peut comprendre la motivation de ces attaques. Mais les diplômes, le parcours des membres du Gouvernement et le fait d’avoir déjoué, à leur manière, la supercherie, nous prouvent qu’ils ne sont pas cons et qu’ils savent qu’en tombant dans le piège des États-Unis, de la CARICOM et de leurs alliés en Haïti, ils paieraient le prix, tôt ou tard, d’avoir, sous leur pression, violé la Constitution qui est visée dans tous les documents.

La meilleure formule pour instituer cet organisme, nulle part prévue par la Constitution et les Lois, aurait été une proclamation, comme l’a si bien écrit le rédacteur en chef du journal Le Nouvelliste. Les États-Unis et la CARICOM souhaitent que le coup d’État contre Ariel Henry n’ait pas tout à fait l’air d’un coup d’état, il faut à tout prix mettre une légère couche de doré sur le métal afin qu’il brille un peu, ne serait-ce que l’espace de quelques heures, le temps de jeter de la poudre aux yeux, de rire des Haïtiens, ces naïfs, ces imbéciles, ces analphabètes qui ne peuvent se parler qu’à travers eux, qui ont toujours besoin des autres pour venir faire le ménage chez eux, qui pourrissent et crèvent dans leur « shit hole ». Et, depuis, le pays est dans une situation un peu plus rocambolesque qu’avant.

Les étrangers pensent que les haïtiens sont bêtes et méchants.

Les parties prenantes au Conseil Présidentiel de transition ont, et dans l’accord qu’elles ont signé et dans leur proposition de Décret pris des risques énormes qui devraient leur valoir la prison en modifiant la Constitution en fonction de leur besoin. L’Article 135 par exemple a été amputée de son alinéa 6 qui fait obligation d’obtenir une décharge si l’on a été comptable des deniers publics.

Un pas important a été franchi le 12 mars: la création du Conseil Présidentiel de transition. La nomination des membres devant le constituer est maintenant un détail, vu que dans le Décret du 12 mars, les noms des partis devant y envoyer leurs représentants sont cités. Le Gouvernement et les partis impliqués ne peuvent qu’avancer. Les seconds en fournissant les documents demandés et le premier en procédant, dès réception de ces documents à la nomination de leurs représentants.