Réunion de divers secteurs de la société autour d’un document prônant le Droit à la sécurité et le Droit à la vie, initiative de LIHFER

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Réunion de divers secteurs de la société autour d’un document prônant le Droit à la sécurité et le Droit à la vie, initiative de LIHFER.

La Ligue Haïtienne des Femmes pour le Renouveau (LIHFER) réunissant divers secteurs de la vie communautaire en Haïti a organisé un atelier de suivi autour du document “Droit à la sécurité, du Droit à la vie” tout en contextualisant les différents contenus discutés autour de la table. Une initiative de la Ligue Haïtienne des Femmes pour le Renouveau LIHFER, cet atelier de travail s’est tenu le 2 août dernier avec la participation de différents représentants de secteurs de toute couche confondue de la vie nationale, pas moins d’une cinquantaine de personnes. Il faut souligner que cette présentation a été également faite le 7 avril dernier à Kinam.

La Coordonnatrice Générale de la LIHFER, Pedrica Saint-Jean, a affirmé que cet atelier permettra aux différents acteurs présents tels que la presse, la Chambre de Commerce, les représentants du secteur protestant, de corriger et de renforcer ce document afin d’en faire un ouvrage multisectoriel qui saura prendre en compte les intérêts de tous les secteurs.

“Ce livret de 14 articles aidera les femmes dans leurs travaux de sensibilisation, en vue de pousser les acteurs étatiques à intervenir afin de rétablir le climat de sécurité indispensable à la tenue des élections, un climat de paix où tout le monde pourra vaquer sans inquiétude à leurs activités” a-t-elle précisé.

En marge de ce travail, la LIHFER demande aux autorités de prendre toutes les dispositions jugées nécessaires en vue de contrôler les douanes afin de bannir l’importation d’armes illégales sur toute l’étendue du territoire national et d’augmenter l’effectif des agents de l’institution et de les équiper afin qu’ils puissent mener à bien leur travail.

Du coup, les participants à cet atelier ont profité de l’occasion pour demander aux journalistes de ne plus accorder la parole aux chefs de gangs. C’est une pratique à laquelle il faut rompre, a fait savoir Pedrica Saint Jean. “Nous devons cesser de leur donner plus d’importance qu’ils n’en ont déjà, a-t-elle ajouté. Elle poursuit pour pointer du doigt la société civile qui a aussi sa partition à jouer pour sortir le pays de cette labyrinthe là où il se trouve depuis des décennies. Encore en guise de recommandation, les articles réclament des acteurs de la société civile, une aide à la police dans ses efforts à lutter contre l’insécurité et le rétablissement de la paix.

Cette démarche est l’expression de la volonté manifeste de la LIHFER pour lutter contre l’insécurité qui fait rage dans le pays depuis jadis. Compte tenu de l’urgence à agir, nombreuses sont les organisations de femmes dont karavàn Fanm Pou Chanjman, le Conseil National de la Société Civile Haïtienne (CNSCA) et La Solidarité des Femmes haïtiennes Jounalistes, ont vu leur cœur dans cette démarche qui a accouché ce document à la suite des dialogues entrepris avec les différents secteurs de la vie nationale au niveau des dix départements du pays sur la question de l’insécurité. En ce sens, Pedrica Saint Jean se dit très confiante quant à l’aboutissement de ce projet. “Cela doit apporter de bons résultats. Nous nous sommes donnés à fond pour arriver jusqu’au sommet afin que le calme soit une réalité au plus vite possible