Opinion | Le remède est là…

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Le remède est là…

Nous avions vécu jusque-là comme si rien n’avait d’importance pour nous ; certains pouvaient manger, d’autres crevaient de faim ; on condamnait selon nos lois sans se soucier de qui pouvait vraiment décider de l’existense de l’autre ; la raison elle-même était conditionnée sous les intérêts de la puissance imposée.

Le remède est là, puisque nous sommes à la base de la maladie, nous sommes à la base de toutes les maladies, depuis la Peste jusqu’au Coronavirus.

Le remède est là, car nous nous sommes servis des groupes de pression, de la religion, de la presse pour préparer toutes les calamités depuis toujours.

Le remède est là, les enquêteurs le savent, puisqu’ils ont été payés pour dévier l’attention pendant que des mains cachées échangeaient les fioles ; nous avions avalé du poison pendant des années sous l’influence des professeurs, des professionnels de la communication, publicistes, experts en marketing et manipulation.

Le remède est là, beaucoup de personnes riches en futilité se rendent compte de la vraie nature de l’homme, de la valeur du temps, de l’importance d’une brise légère dans le feuillage d’un arbre centenaire.

Le remède est là, en nous ; il est omni présent dans notre simplicité, notre dépouillement, notre regard bienveillant sur les autres ; aucun vaccin ne peut remplacer le sourire franc du voisin le plus proche.

Le remède est en nous, mais on ne nous le dira pas, nous sommes esclaves de la société de consommation qui a besoin de vendre l’inutile, le mirage, le paraître.

Un autre monde est déjà en place ; il sera peuplé de femmes et d’hommes sans aucun souvenir douloureux du passé, sans ambition démesurée pour l’avenir.
Il verra la naissance de l’homme infiniment bon sans arme de destruction massive, sans tromperie, ni folie individuelle.

Le remède est là ; il se cache dans la mort de l’homme ancien, dans l’avènement de cette générosité qui exterminera les belligérants de cette sale guerre.

Le remède est là ; les survivants en seront les antidotes vivants…

Raphaël Théoma Daniel