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2,6 millions de dollars pour promouvoir l’emploi, l’entrepreneuriat et l’inclusion financière des femmes.

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2,6 millions de dollars pour promouvoir
l’emploi, l’entrepreneuriat et l’inclusion financière des femmes.

Cette initiative qui accueillera 1140 bénéficiaires directes: 240 femmes bénéficieront d’une formation en cosmétologie, en pâtisserie et cuisine et en informatique et 900 autres pour la formation des formateurs et la formation des coachs. Les activités ont été lancées ce lundi 5 Septembre au local du centre de développement communautaire (CEDEC), alors que L’Ambassadrice de Taïwan Mme. KU Wen-jiann et le Ministre Haïtien des Affaires Étrangères M. Jean Victor GENEUS avaient signé la lettre d’intention du projet “Projet de Relance Économique et Autonomisation des Femmes en Haïti” depuis le 20 Mai dernier.

Ce nouveau projet de coopération financé par Taïwan à plus de 2,6 millions de dollars (2 647 639,00) s’articule autour de trois (3) axes principaux, à savoir : l’emploi, l’entrepreneuriat et l’inclusion financière des femmes. Cette initiative contribuera à promouvoir l’autonomisation des femmes , à réduire les inégalités entre les sexes et favorisera le relèvement économique des femmes en situation de vulnérabilité. Trois (3) disciplines y seront enseignées. La formation en cosmétologie comptera 80 bénéficiaires , la formation en pâtisserie et cuisine 80 bénéficiaires et la formation en informatique 80 autres. De plus la formation des formateurs comptera 450 bénéficiaires à raison de 50 par classe, et la formation des Coachs, 450 à raison de 50 bénéficiaires par classe. Lors du lancement Le Ministère à la condition féminine et aux droits des femmes était représenté par  M. Joseph Domingue ORGELLA Directeur de Cabinet du MCFDF. Le gouvernement de Chine (Taiwan) par la Conseillère SIU FU JIUN et M. TIEN-TUNG HUANG . Le consultant et assistant spécial du projet M. Fridler LOUIS était présent puis les bénéficiaires ainsi que plusieurs membres d’associationset/organisations de femmes.

M. Joseph Domingue ORGELLA Directeur de Cabinet du MCFDF
M. Joseph Domingue ORGELLA Directeur de Cabinet du MCFDF

Les deux principaux défis auxquels sont confrontées les femmes haïtiennes pour s’engager dans l’entrepreneuriat sont l’accès à la formation et l’accès au financement. La culture défavorise parfois les femmes. Elles doivent s’occuper des tâches ménagères, tout en gagnant un revenu en dehors du foyer. Les filles aident leur mère et finissent par ne pas aller à l’école, ce qui entraîne des
taux d’abandon des femmes. La plupart des femmes mariées en Haïti n’ont pas le pouvoir de prendre des décisions économiques telles que lancer et gérer une entreprise à forte croissance. D’un autre côté, même les femmes qui réussissent en tant qu ‘ entrepreneurs sont confrontés à des préjugés culturels ancrés dans la société haïtienne.

En effet, selon un Fiche d’information sur les femmes et le genre publiée en Mars 2017 par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID),de nombreuses filles en Haïti n’ont pas accès à l’éducation en raison de plusieurs facteurs, dont un besoin d’espaces sûrs dans les écoles pour les filles. Parmi les filles âgées de 13 à 17 ans qui ont déclaré avoir été victimes d’agressions sexuelles, les écoles étaient le deuxième groupe le plus courant endroit pour les attouchements indésirables. Des femmes âgées de 18 à 24 ans qui ont reçu de l’argent pour des relations sexuelles avant d’avoir 18 ans, 27 % ont déclaré que les écoles étaient le lieu le plus courant pour rencontrer des personnes payant du sexe. L’entrepreneuriat féminin ne devrait pas se cantonner aux activités économiques du secteur informel.

L’objectif du projet sera de promouvoir l’entrepreneuriat féminin. En promouvant l’entrepreneuriat, les centres de formation peuvent contribuer à modifier de manière significative les perceptions communes des femmes dans l’ensemble de l’économie. La lutte pour les droits économiques des femmes doit commencer par réduire le taux d’analphabétisme. En Haïti, les filles non scolarisées sont reléguées à des activités économiques informelles où aucune compétence entrepreneuriale particulière n’est nécessaire. Cela aide à reproduire des croyances culturelles particulières qui ne sont pas contestée par les organismes de microfinance haïtiens. Ensuite, pour générer une importante contribution socio-économique, des améliorations institutionnelles et comportementales sont nécessaires.

 

À Lire aussi :https://www.lelouverture.com/index.php/2022/09/03/le-centre-de-developpement-communautaire-cedec-en-bonne-voie-de-setablir-egalement-a-camp-perrin/

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Le louverture est un media fondé en 2018 par Pierre Louis Elie, présent sur internet. Son nom est inspiré de Toussaint Louverture, l'une des Grandes figures des mouvements anticolonialistes, abolitionniste et d'émancipation des noirs.

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