Entre révolution et “bay yon lòt fè yon kou”: les causes cachées et raisons inavouées du chaos planifié

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“Ariel bay yon lòt fè yon kou”, c’est ce slogan opportuniste et cynique que véhicule l’un des porte-parole du chaos planifié et qui rejoint un autre slogan démoniaque: “nap fè alyans ak dyab pou nou fè Ariel Henry kite pouvwa” qui définit sans l’ombre d’un doute l’implantation du terrorisme en Haïti.

Le Louverture, face à ces déclarations de guerre, d’annonce de destruction et de scènes apocalyptiques tient à lancer un appel à la raison et à la couche encore saine de ce pays; cet appel rejoint la position de SOS Journaliste qui tire la sonnette d’alarme face aux dérives qui risquent de plonger le pays dans la terreur irréparable.

Cet appel s’adresse aussi et surtout aux confrères,, consoeurs de la presse sur le droit d’informer et le devoir d’être responsables et citoyens, (clin d’oeil au dernier ouvrage de l’écrivain Renan HEDOUVILLE). Le journaliste n’est pas un propagandiste encore moins un porte micro ou donneur de parole; c’est avant tout un citoyen qui doit participer activement au développement de son pays, au respect des droits et de la vie.

Cependant, les discours, les invectives, les slogans creux dégagent une méchanceté sans pareille, un amateurisme larvé ponctué de querelles inutiles et destructives qui ont plongé le pays dans cettr crise sans précédent. Au lieu de chercher les pistes de solution, on prône scandaleusement “bay yon lòt fè yon kou:, car il s’agit d’une chaise musicale dans le bal de l’horreur; à chacun son tour, on élimine l’adversaire on le remplace sur le même trône, sur la même mélodie, la même mélopée macabre…

Qu’à cela me tienne, on fera appel aux démons, aux violeurs, aux kidnappeurs,, à ceux qui nous enferment désormais dans nos maisons transformées en prison; “Banm fè yon kou”!

Ce n’est pas un spectavle, ni une partie de sport ou des reporters décrivent des gestes de grande classe, des dribbles époustouflants, des combinaisons et des buts d’anthologie, c’est un pays transformé en champs de bataille ou toutes les règles sont bafouées, sans code d’éthique et d’honneur. On tue instinctivement pour le plaisir de tuer.

Il faut faire attention, car les masques tombent; les langues se délient, les attaques acerbes contre un homme, un homme seul devrait réveiller les consciences; comment un homme seul peut-il représenter l’ensemble des problèmes d’un pays?

Soyez vigilants et intelligents, le vent tourne, des têtes tombent, des gens qui se croyaient intouchables sont dans le viseur de la justice, le temps de rendre des comptes à sonné, ne vous laissez pas distraire par des tempêtes dans un verre d’eau ou des braillards qui crient fort pour couvrir le bruit lointain de la reddition des comptes.

Que la presse ou ce qui en reste donne le ton en calmant le jeu dans le traitement de l’information avec professionnalisme et sentiment d’appartenance.

C’est le seul moyen de déconstruire les discours creux et démasquer définitivement les Ennemis d’État, les fossoyeurs de la Nation.